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75,9 % des entreprises franciliennes toujours actives 3 ans après leur création
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Des entrepreneurs plus diplômés en Ile-de-France
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Progression dans le chapitre
En Ile-de-France, 62,9 % des entreprises créées au cours du premier semestre 2014 ont une activité identique au métier principal du créateur, c’est-à-dire que la majorité des entrepreneurs a choisi de créer une entreprise dans le domaine qu’ils connaissaient déjà. 37,1 % ont créé une entreprise dans un domaine qui n’était pas le leur. Cette proportion est équivalente à celle observée au plan national (63,1 %) mais connaît d’importantes variations par secteur d’activité. En effet, 80,4 % des créateurs d’entreprises dans le domaine de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale exerçaient un métier dans ces domaines, tandis que pour le commerce, les transports ou l’hébergement-restauration, seulement 51,3 % des créateurs exerçaient dans le même métier avant de se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat.
Il ressort que les créateurs d’entreprises franciliens sont plus diplômés que l’ensemble des créateurs français : 57,0 % ont un diplôme de l’enseignement supérieur contre 46,4 % pour l’ensemble du pays. Là aussi de fortes disparités existent selon les secteurs d’activités : on observe une forte proportion de diplômés de l’enseignement supérieurs dans les secteurs de l’enseignement, la santé et l’action sociale (87,5 %), les activités spécialisées, scientifiques, techniques, de services administratifs et de soutien (81,4 %) et l’information-communication, la finance-assurance, et l’immobilier (75,4 %), tandis que cette proportion tombe à 28,4 % pour la construction et à 40,3 % pour le commerce, les transports et l’hébergement-restauration. Il est à noter que les secteurs pour lesquels les créateurs sont les plus diplômés sont également ceux pour lesquels la proportion de citoyens français est la plus élevée : respectivement 94,6 % pour l’enseignement, la santé et l’action sociale, 92,2 % pour les activités spécialisées, scientifiques, techniques, de services administratifs et de soutien et 93,7 % pour l’information-communication, la finance-assurance, et l’immobilier ; a contrario les secteurs pour lesquels la part de Français est la plus faible sont la construction (70,4 %) et le commerce, les transports et l’hébergement-restauration (80,2 %).
Conséquence logique d’une proportion supérieure de diplômés, la part des créateurs anciennement cadres est plus importante en Ile-de-France (43,1 %) qu’en France (30,7 %). Parmi les créateurs franciliens, c’est logiquement dans les secteurs de l’information-communication, la finance-assurance, et l’immobilier et des activités spécialisées, scientifiques, techniques, de services administratifs et de soutien que la part d’anciens cadres est la plus importante (respectivement 74,1 % et 71,1 %) et dans le secteur de la construction qu’il est le plus faible (20,7 %).
Parmi les créateurs franciliens 18,1 % ont moins de 30 ans, 30, 5 % entre 30 et 39 ans, 27,6 % entre 40 et 49 ans et 23,7 % ont 50 ans et plus. Il existe également des disparités par secteurs : pour le secteur de l’Information-communication, la finance-assurance et l’immobilier, la proportion de moins de 30 ans est de 14,3 % (- 3,8 points par rapport à la moyenne) et la proportion de 50 ans ou plus de 25,4 % (+ 1,7 point par rapport à la moyenne). À contrario pour le secteur de l’enseignement, la santé, action sociale les créateurs sont plus jeunes que pour les autres activités puisque la part de moins de 30 ans est de 26,8 % (+ 8,7 points par rapport à la moyenne) et la part de 50 ans et plus n’est que de 16,1 % (- 7,6 points par rapport à la moyenne).
Pour les créateurs franciliens, l’objectif principal au moment du lancement de leur activité était d’assurer leur propre emploi (pour 60,0 % d’entre eux) puis de développer fortement leur entreprise en termes d’emploi (25,1 %) enfin de développer fortement leur entreprise en termes d’investissement (14,8 %). Parmi les motivations ayant incité les entrepreneurs à créer leur entreprise la principale est la volonté d’être indépendant (55,0 %), suivie du goût d’entreprendre ou le désir d’affronter de nouveaux défis (40,2 %) et la perspective d’augmenter les revenus (20,9 %).
La majorité des créateurs d’entreprises (68,0 %) n’ont bénéficié d’aucune aide ou d’exonérations publiques. Parmi les aides reçues le dispositif ACRE (Aide aux Créateurs ou Repreneurs d’Entreprise) est le plus répandu puisque 27,6 % des créateurs en ont bénéficié, suivi du dispositif ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) (NB : un même créateur peut bénéficier de plusieurs dispositifs d’aides et d’exonérations publiques).
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